Le matin et le soir pour mourir

Publié le par Anonyme


Antre noir J'entre
Dans l'encre du soir
Délassement
Du corps épuisé
De la nuit
Abri d'ordre
Dors sans bruit
Je veille
Et le temps
S'étend
Sans moi dans le lit
Hiver Hiver
Ouvre demain
Sans triste réveil
Devant l'oubli
Coupable.

Pour un autre
Avoir mal
C'est être absent
Plus loin
Qu'il ne faut être
C'est se taire
Pour dormir.

Mais douleur
N'est rien d'autre
Que douleur
Calme blanc
Sur le monde
Cloîtré
Entre les rayons
Qui tournent
Autour
Des pupilles
C'est le monde
Cloisonné
Par moi-même.

Publié dans Aujourd'hui

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L
<br /> "Et le temps<br /> S'étend<br /> Sans moi dans le lit"<br /> <br /> trés beau !<br /> <br /> <br />
Répondre
A
<br /> Merci lutin<br /> Je me rends compte que je fais de plus en plus court !<br /> Bientôt des monosyllabes<br /> <br /> <br />
M
<br /> La vie et ses maux...<br /> <br /> <br />
Répondre
A
<br /> Un jour, les maux s'atténuent et on découvre la beauté de la vie.<br /> <br /> <br />
M
<br /> Et bien allons-y !<br /> <br /> <br />
Répondre
A
<br /> Je m'en occupe dès que j'ai le temps (je voulais ajouter d'autres blogs aussi), merci en tout cas !<br /> <br /> <br />
M
<br /> Comme la même idée qui bat au carreau.<br /> <br /> Chère "anonyme", acceptez vous que je lie mon blog au votre ?<br /> <br /> <br />
Répondre
A
<br /> Même question, J'ajoute le vôtre ?<br /> Enfin pour moi, il n'y a pas de problème évidemment.<br /> <br /> <br />
P
<br /> quelques mots qui révèlent des maux intérieurs<br /> <br /> <br />
Répondre
A
<br /> Maux intérieurs, maux physiques, se vautrer dans les mots pour refuser la douleur, tant qu'il y a de l'écriture, la douleur n'a pas atteint son paroxysme.<br /> <br /> <br />