Il faut pleuvoir sur la ville qui ne veut plus dormir

Publié le par Anonyme

J'entre. L'indiscrétion de notre indifférence romp l'odre de nos pensées. Les yeux baissés pour éviter les rayons d'un oeil rongé de désir, il se lève quand je m'assieds, et il ferme la porte je l'attends.

Le silence nous préserve de notre gêne.

Puis je parle.

J'hésite. Il lève les yeux. Je souffre. Il s'échappe par la fenêtre. Je peux le regarder s'évader. Il semble avoir un peu froid. Je souris. Je continue de parler.

C'est fini, il se lance dans le rapport : un, deux, trois, ça, et puis ça aussi, et une question, deux questions. Je ne peux réfléchir, je regarde le mur, l'ailleurs, le pas si loin de lui. Je ne réponds pas, je dis que je ne réponds pas. Je ne dois pas l'écouter. Alors je fais comme lui. Je m'évade.


Le soleil brille moins à cette heure. Déjà, l'automne gagne les rues. Une brise, une feuille. Depuis cette salle, je peux voir un homme sur son balcon qui fume une cigarette. 

 

 

 

 

 

A la mesure de l'inexistence 


Comme nous rêvons


Jour après jour


La nuit encore réveille

Espoir et la ruine des étreintes

Le silence parcourt la peau, frissonnante

Par la séduction mise à l'épreuve

Et les instances quotidiennes ne s'adaptent pas à mon mal

"Inaugurant mon ordre"

Toi tel que tu es. Désormais

Tu portes mon amour sans m'aimer.

 

 

 

 

 

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M
<br /> On souffre d'aimer, mais la souffrance dépassée, on aime pour aimer...<br /> Tes mots sont troublants.<br /> <br /> <br />
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