Quelques mots : poèmes, textes, réflexions sur tout et sur la littérature surtout.
Tu dis doucement : "Le caillou roule sur ta jambe". Je compte les secondes.. Bientôt, la pierre s'épuise. Je regarde le ciel. Lui aussi me regarde. Mais il tombe, à son tour. La chute est éternelle et j'attends qu'il soit l'heure de partir. La disparition....
un sourire bleu dans le ciel argenté tout rit et s'éteint soir brisé en deux et les silences clignotent au-delà du ciel ciel d'écumes solaire et en nage pleut pluie débordante mêle la surface et les profondeurs de la terre entre nous
Une bulle éclate Claquement de porte Le ciel rougit et Je m'allonge Par terre. Au milieu de l'hiver Je me tiens Au centre d'une route Blanche De l'autre côté J'écoute le vent Parler Comme recule l'hiver J'écoute le vent Embrasser la neige Une ombre jaillit...
Etrange. Elle prend la fuite. Elle court, les ailes froissées, les larmes noircies sur un visage blanc, elle court sur les écailles glissantes de ce dragon de glace noire. Il est froid, glacial, tout son corps est fait de neige, de flocons trop espacés...
Une aube affaiblie Verse par les champs La mélancolie Des soleils couchants. La mélancolie Berce de doux chants Mon coeur qui s'oublie Aux soleils couchants. Et d'étranges rêves Comme des soleils Couchants sur les grèves, Fantômes vermeils, Défilent sans...
Si lointaines Villes à l'orée de la nuit Si vacillantes lumières à l'heure où Les pas dorés suivent les secondes filantes Si doux rayons du sommeil, si lent cet éclair Tant que les paupières soufflent et inspirent La vague clarté qui colore de rosée L'horizon...
Il fait jour. A la fenêtre, penchée, et le sol tremble, les herbes brûlent, doucement, tendrement. L'arbre s'est vidé de sa force, il laisse ses branches pendre, ses racines creuser la terre, le retirer un peu plus à l'étreinte du ciel. Blanc. Blanc....
Antre noir J'entre Dans l'encre du soir Délassement Du corps épuisé De la nuit Abri d'ordre Dors sans bruit Je veille Et le temps S'étend Sans moi dans le lit Hiver Hiver Ouvre demain Sans triste réveil Devant l'oubli Coupable. Pour un autre Avoir mal...
Il marchait. Sa démarche maladroite, déformée par une crispation nerveuse, effrayait les quelques passants. Les formes noires se mouvaient furtivement derrière lui comme si l'ensemble de la nuit le pourchassait sans faiblir. De rares silhouettes échappaient...
