poemes

Les yeux sous le ciel Mais les poings rougis de flamme Le vent a emporté mon étoile Son éclat de pierre La caresse de longs soupirs Sifflant dans mes yeux Et ma prière avec elle Dans l'air espacé de la nuit Juste derrière la ligne noire de l'infini Je...

Tu voles la fierté sombre De ces routes me dépasse et t'habille Tu voles Dans l'eau claire du ciel Et le rayon de ton chemin Obscurcit la mer dont l'écume A la forme de tes mains Mais j'ai perdu la vue Et je souffre d'être tout à fait réelle Et je vacille...

Autant la vie dans la nuit Que le jour dans la vie M'adorent si je m'élance Dans les bras d'un homme de paille Autant le filet de sa voix Que la route d'une rivière Soutiennent mes pas Si je "marche sur mes rêves" Autant la pluie dans l'amour Que le saule...

Nous avons été enlevés A la ruine d'une journée Sans contrainte, En douceur Ensoleillée Et encore, et encore... Quand il nous suffisait de vivre Sans le savoir Avons-nous déjà fait le tour du monde et de la vie ?

Tu vois le ciel ordonné Comme mes pas dans l'ombre des tiens Vois-tu le verre transparent Des étoiles Comme de précieux trésors qu'il nous faut briser ? La peau nue de la pluie Perle sous mes yeux plissés Dans le calme froid de la nuit Autour de ma joie...

Je veux bien attendre M'asseoir Sur la vie et m'étendre Dans l'espoir qu'elle s'allonge Autour de mon absurdité et de mes songes Qui construisent mon éternité Les braises sur l'onde Font rougir le ciel et ses yeux bleutés Dansent au milieu des étoiles...

Il n'y a que l'espace qui m'enferme Dans tout ce qui l'entoure Puisqu'il est partout dans le ciel et les terres Son regard avant le vide De la vie à venir sans l'amour d'aujourd'hui La nuit respire sous mes pieds Le doux murmure de son soupir Me paraît...

Là... Ce qui est passé Ne revient plus Autrement Que ce qui est né Sans défauts Océan Paisible Ce temps Plissé ce regard Hurlant Pour guider nos nuits séparées Le silence fait irruption Dans mon sommeil Je ris comme une enfant Ma voix s'éloigne de l'ombre...

Ce sont là, sur l'eau, nos regards qui voilent l'onde Le frisson de nos peaux réunies, le radeau de la nuit renversée Tiens, prends ma main, d'amour embrasse-moi, puisses-tu donner le coeur du sourire, Qu'enfin je porte ici et dans son reflet... parmi...

Ce fut comme une voix hésitante Parmi les bavardages sans intérêt